Presse

Chabirand met le feu dans ses gouttes d'eau

Ouest France, le 19 septembre 2015

Le Luçonnnais, installé à La Réunion, la retraite arrivée, tourne désormais au rythme d'une ouvrage par an publié chaque année. Et le petit dernier de Christoph Chabirand est un polar, et même deux pour un ! Car ses Gouttes d'eau sont constituées de deux récits a priori indépendants l'un de l'autre. Deux histoires dans la moiteur de l'île de l'océan Indien, deux intrigues dont l'une démarre de manière tonitruante, tandis que l'autre finit ainsi!
Deux récits où le natif de Luçon exprime aussi son amour pour l'insularité créole, quitte à égratigner ses excès en ce XXI ème siècle. L'instituteur, formé au collège Beaussire, à Luçon, désormais retraité, en met aussi une couche peu glorieuse sur le monde enseignant, nous faisant rentrer, exemple édifiant, dans une salle de profs dans un de ses deux récits. Récits au style nerveux, aux phrases courtes, avec aussi ses brutalités car nous sommes dans un polar, genre qui sied de mieux en mieux à notre Luconno-Réunionnais qui compte désormais plus d'années de vis dans l'hémisphère Sud que Nord.

Philippe Gilbert

Les histoires de l'île de la Réunion

Journal de l'Île de La Réunion, le 8 septembre 2015

«Les gouttes d'eau» : ainsi se nomme le petit dernier de Christoph Chabirand, publié chez Orphie. Il s'agit de deux nouvelles entrecroisées, imprégnées du souffle d'un polar. Deux histoires qui ont pour décor les hauts de la côte ouest de notre île. Tout y est: amour, ami, alcool, drame...
La mission des lieutenants Picard et Cazambo, consiste, dans un premier temps, à enquêter sur une suite d'étranges accidents au sein d'une grande entreprise de transport dirigée par un homme, apparemment bien sous tout rapport.
Quelques pages plus loin, les deux limiers sont invités à résoudre une énigme qui les mènera jusqu'à l'île Maurice. Xavier, professeur d'éducation physique, converti à l'art pictural, se laisse gagner par un doute persistant...
Une erreur tactique visant à brouiller les pistes, une réflexion lâchée au hasard d'une beuverie entre amis: et tout un monde bascule rapidement.
Les récits concoctés par Christoph Chabirand sont courts, haletants, tendus comme des arcs et menés avec l'art consommé du rebondissement.

Chabirand primé sur internet

Quotidien de La Réunion, le 4 février 2015

Publié l'an passé chez Orphie, " Les yeux vair" de Christoph Chabirand a remporté le prix littéraire du site indépendant salondu livre.net.
Entre l'écriture et la musique, Christoph Chabirand n'a jamais su choisir. Passionné de jazz, joueur de trombone à pistons, il balance ses nouvelles d'un trait, d'un souffle. " J'écris très rapidement, quand je commence quelque chose, j'aime aller au bout. Cela s'impose à moi. Comme dans un solo de jazz, chaque note est importante", confie le fondateur de Djazadonf.

“ C'est gratifiant ”

Après une incursion dans l'univers du polar avec "Datura et soleil noir", deux histoires policières dont la trame se situe à La Réunion, l'enseignant retraité est revenu l'an passé à un format plus familier, la nouvelle, avec "Les yeux vair" (Orphie 18 e.). Un recueil de quarante-deux nouvelles qui s'est vu récemment décerner le prix www.salondu-livre.net 2015, accordé par un site qui se revendique comme indépendant et dont on ne sait pas grand-chose, même après l'avoir parcouru.

L'auteur lui même avoue n'en n'avoir jamais entendu parler avant d'être contacté il y a quinze jours. "Je ne sais pas comment cela est arrivé, je ne connaissais pas ce prix. Quelqu'un a dû envoyer mon livre" assure Christoph Chabirand expliquant être peu porté sur la promotion. "Cela fait plaisir quand les professionnels s'intéressent à ce que vous faîtes. Apparemment, ils distribuent une sorte de bulletin littéraire qui a 80 000 abonnés. Ils font la promotion du prix par ce réseau-là, par le biais d'une interview qu'on doit faire sur Internet", indique l'auteur, un Vendéen installé à Saint-Paul. " C'est gratifiant, même si on n'écrit pas pour avoir des récompenses".

Comme tout livre primé, "les yeux vair" va bénéficier d'un bandeau signalant aux lecteurs la récompense. Christoph Chabirand annonce la sortie de son prochain livre pour avril ou mai.

Thierry Lauret