Presse

ORIGINES: Un recueil de nouvelles qui laisse des traces indélébiles!

Facebook, le 29 juin 2022

Couverture Origines

VIDAR: coup de coeur!

ORIGINES : Gros coup de coeur!

GEHENNE:Dommage, je n'ai pas eu le coup de coeur attendu mais j'ai beaucoup aimé! Il m'a manqué ce petit plus...

Percutant.

Concis.

Précis.

Incisif.

Fluide.

Court mais efficace.

Sans tabou.

Une plume qui monte crescendo

Quasi un sans faute.

Christoph Chabirand, au fil de ses ouvrages me fauche de plein fouet. Je l'admire sur la manière de mettre en place ses intrigues et ses rebondissements.

Un fil conducteur pour les trois courtes histoires.

Notre parcours chaotique passé peut-il être transmis de génération en géneration?

Quelles sont les conséquences des actes passés sur notre présent?

Peut-on couper ce cordon ombilical défectueux?

L'auteur déterre les secrets de famille qui impactent la vie des héros. Et il n'y va pas par quatre chemins...

De tous les recueils de Christoph, c'est de loin mon préféré.

Un immense merci à Christoph pour sa confiance.

Merci aux éditions Orphie pour ce sérvice presse.

Gaëlle Perma Guitton. 

Gaëlle Perma Guitton

On a aimé Chabirand, dans les méandres de l’identité

ouest-France, le 6 janvier 2022

Couverture Origines

Il est à la fois Vendéen de naissance, Nantais par ses études, et Réunionnais par sa domiciliation depuis trente ans. C’est ici que Christoph (sans e) Chabirand écrit et polit nouvelles et romans policiers. Dix livres au compteur, pour cet enseignant à la retraite, jazzman à ses heures. Le dernier en date s’intitule Origines. Avec un s, pour mieux, pour mieux signifier qu’elles ne peuvent se cantonner à un lieu et un seul.

Dans ces trois histoires, ce grand amoureux de Raymond Carver- entre autres- parle de métissage, social, politique et, bien sûr, culturel. Sa première nouvelle, Vidar, est celle d’une vengeance parfaitement orchestrée, celle d’une jeune femme qui a payé le prix fort celui d’aimer en toute liberté un bel officier de la Waffen-SS sous l’occupation, dans un village vendéen. Exilée malgré elle, elle n’oubliera pas les viols subis dans son village natal.

Dans la deuxième de ses nouvelles, Origine, un métis part à la recherche de son passé et découvre un monde et une société -la créole- qui n’est pas celle qu’il avait imaginé. Une histoire qui fait directement écho à celle, tragique, des enfants de la Creuse, ces petits Réunionnais exilés en métropole à la recherche de leurs racines.

L’identité, elle se niche et se forge partout, y compris dans le désamour dès l’enfance. C’est le thème de Géhenne, la troisième nouvelle. Un enfant cesse de pleurer, les yeux devenus secs d’avoir versé trop de larmes et encaissé les coups de son père. Un enfant non-désiré puis non-aimé trouvant le refuge dans la prière et priant pour la mort de son père violent et alcoolique. Lui aussi privé d’une part de ses origines. Sa foi en la musique le sauvera.

 

Philippe Ecalle.

Origines : de Christoph Chabirand, éditions Orphie. 15 euros.

Philippe Ecalle

DE GRANDES NOUVELLES DE CHRISTOPH CHABIRAND

Le quotidien de La Réunion, le 3 novembre 2021

Couverture Origines

Christoph Chabirand sera présent sur le salon du livre réyoné pour présenter ses deux derniers ouvrages. Pas de polar cette fois, mais un recueil de nouvelles, ou plutôt de trois courts romans, « Origines », et, plus étonnant un album jeunesse.

Il a eu beau rabâcher pendant des années qu’il n’écrivait pas pour les enfants, il a fini par commettre « Léa, en avant la musique », sous le pseudonyme de Gépétof, le surnom que lui ont donné ses petites filles. S’il reconnaît écrire un peu pour elles, c’est surtout dit-il « pour mettre en valeur le travail de l’illustratrice, Cépé.éme (Christine Payet pour l’état civil) « car j’adore ce qu’elle fait, j’ai donc écrit une histoire pour qu’elle l’illustre ».

Des dessins colorés et plain de gaité pour ce livre qui, à travers l’histoire d’une fillette qui veut apprendre la musique et cherche l’instrument qui lui convienne, aborde le thème de l’homoparentalité.

Un premier pas vers la littérature jeunesse et qui ne sera pas le dernier puisque deux autres albums sont déjà dans les tuyaux.

S’il a besoin « de calme absolu pour écrire », Christoph Chabirand n’a pas été plus prolixe pendant le confinement car il « n’aime pas les contraintes ».

Et si le tromboniste de jazz a dû ronger son frein pendant la crise sanitaire en attendant la reprise des concerts, la musique reste très présente dans ses écrits, tout comme La Réunion, où il vit depuis 1986 dont il écorne parfois l’image un peu trop idyllique présentée à ceux qui la découvrent.

« L’ECRITURE EST UNE ENVIE »

Ainsi dans « Origine », il retrace le parcours d’un jeune métis enlevé de son orphelinat –« Pas un enfant de la Creuse même si cela résonne un peu » précise-t-il- qui grandit en Vendée et va souhaiter retrouver ses origines lorsqu’à son tour il devient père. Alors qu’il n’avait pas connu le racisme en métropole, il va y être confronté à La Réunion, d’abord en apprenant que sa mère, qui n’avait que seize ans à sa naissance, a été contrainte de l’abandonner parce que son père était trop noir et trop pauvre.

Vidar, c’est la vengeance révélée par une grand-mère à son petit-fils qui apprend que son grand-père était un SS, qu’elle a aimé passionnément et en a payé le prix fort. « A la mort de Jean Rochefort, j’ai vu un documentaire où il témoignait avoir vu, enfant, une femme mise à nue et tondue à la libération » dit Christoph Chabirand qui a été ému par la violence de ces tortures « alors que la plupart du temps c’était une histoire d’amour »

Avec Géhenne, il aborde les violences intrafamiliales à travers l’histoire d’un gamin maltraité par son père qui finira par sortir de l’enfer grâce à la musique.

Les trois histoires dont les personnages tirent le fil de la mémoire pour retrouver leur origine, sont toutes très noires mais, tempère, l’auteur « finissent sur une note positive ».

Elles se lisent d’une traite, l’auteur ayant le don de tenir le lecteur en haleine, tout comme elles ont été écrites d’ailleurs. « Je n’ai pas d’horaires et pour moi l’écriture est une envie. Mais quand je commence, je n’arrête pas, j’écris pendant quinze jours », confie Christoph Chabirand.

Il peaufine actuellement son prochain polar « toujours deux histoires dans un seul ouvrage avec mes policiers fétiches, Picard et Cazambo. Ce dernier sera confronté à un serial killer dans « Le chat et la souris », et, dans la deuxième histoire, « l’enquête se poursuivra dans le milieu musical de La Réunion », annonce-t-il, en précisant qu’autre polar est déjà prêt à sortir dans deux ans.

Pascale Entz

Pascale Entz